La néophobie alimentaire

La neophobie alimentaire

Chers parents gourmets,

Est-ce que votre petit bout de chou fait la grimace devant un nouveau plat, ou refuse catégoriquement de manger sa portion de dessert, mais sans dire non à une deuxième portion de légumes (ou l’inverse) ? Et bien, vous n'êtes pas seuls dans cette aventure ! Aujourd'hui, nous allons nous immerger dans le monde mystérieux de la néophobie alimentaire, une étape tout à fait normale dans le développement de nos chérubins. Et oui, même notre cher Marius est parfois plus sélectif mais avec nos astuces et une bonne dose de lâcher prise, tout se passe bien ! 

La néophobie alimentaire, qu'est-ce que c'est ?

C'est une phase durant laquelle votre enfant pourrait commencer à être réticent à l'idée de goûter de nouveaux aliments. Ça peut démarrer à 18 mois comme à 6 ans, mais rassurez-vous, ça fait partie de la diversification alimentaire. Il faut tester un aliment au moins 15 fois sous différentes formes pour avoir une réponse d’acceptation ou non par bébé.

Bébé refuse de manger ses poireaux ? Ne le forcez JAMAIS et proposez-lui quelques jours après sous une autre forme. Peut-être n’avait-il pas envie de découvrir ce jour-là un nouveau légume, peut-être qu’il était fatigué, ou encore que le mode de préparation ne lui a pas plu. Il faut être patient, une opposition est normale. Votre enfant grandit et il sait dire non ou se faire comprendre. Pensez à changer votre manière de le présenter. Mélangez-le à un aliment qu’il a déjà accepté récemment. 

Ne JAMAIS forcer bébé à manger, ils savent réguler leur appétit.

Il est difficile pour un parent de savoir si l’enfant n’aime pas l’aliment ou si juste il a décidé de ne pas manger pour diverses raisons : pas faim tout simplement, fatigue, pour attirer votre attention, etc.. S'il veut votre attention, cherchez à savoir pourquoi. Est-il fatigué ? Sûrement qu’il veut un moment 100% avec papa, maman ou même les deux. Cependant, le forcer à manger est hyper contre productif. L’enfant sait réguler son appétit de manière générale et s'arrête de manger s'il n’a plus faim. S'il ne termine pas son assiette, demandez-vous si les quantités n'étaient pas trop grandes pour son petit estomac. Encore une fois, si vous sentez qu’il ne veut pas du dessert, entendez le mais ne lui donnez pas double légumes pour compenser ?

Vous avez peur que votre enfant ne mange pas assez ? 

La phase de diversification alimentaire est très importante. Il faut donner de tout pour élargir le spectre alimentaire rapidement. C’est ainsi que votre enfant mangera tout ensuite. Pour autant, inutile de vous stresser, car rappelez-vous bébé à encore l’allaitement ou son biberon et l’équilibre alimentaire se fait sur la semaine. En cas de doute, parlez-en toujours à votre médecin qui saura vous répondre et vous rassurer. Votre enfant est pesé régulièrement et est donc surveillé. Le but est qu’il mange sainement et de tout et c’est aussi pour ça qu’on est là pour vous aide ! 

Maintenant, comme promis, plongeons-nous dans ces conseils concrets et astuces que peu de gens connaissent pour transformer cette phase en un voyage culinaire excitant et savoureux. 

1. Faites la cuisine ensemble et incluez votre enfant dans le choix des repas : Les enfants adorent imiter les adultes. Quoi de mieux que de les inviter à participer à la préparation du repas ? Ils seront plus enclins à goûter quelque chose qu'ils ont aidé à préparer. Et oui, Marius aussi adore donner un coup de main en cuisine ! En impliquant votre enfant dans le choix des repas, vous lui donnez un sentiment d'implication et d'appartenance qui peut l'encourager à essayer de nouvelles saveurs. C'est une astuce que Marius apprécie particulièrement !

2. Créez un environnement agréable et sans pression : Les repas doivent être un moment de plaisir et de détente. Évitez les distractions, éteignez la télévision et posez les tablettes et téléphones, racontez votre journée, explorez, riez, et surtout : mangez à votre faim, votre bébé sait gérer seul son appétit, ne le forcez pas à finir son assiette, détendez-vous et profitez de ce moment en dégustant un plat sain et gourmand. Vous verrez votre petit gourmet et vous allez adorer ces moments !

3. Diversifiez les saveurs et les textures : Le secret est dans la variété. Changer la texture ou la forme d'un aliment peut parfois faire toute la différence. Un légume qu'il refuse sous une forme peut être dévoré sous une autre. Marius par exemple, n'était pas fan des carottes râpées, mais adorait les carottes en purée. Pour diversifier les saveurs : varier les épices. 

4. Répétez l'exposition à un nouvel aliment : Vous avez peut-être entendu dire que "la répétition est la clé de l'apprentissage", et bien, ça s'applique aussi à l'alimentation ! N'hésitez pas à proposer plusieurs fois un aliment que votre enfant a refusé. Mais sous forme différente et avec un écart de plusieurs jours / semaines parce que si vous lui proposez 8 fois d'affilée le même plat, l'ambiance risque d'être tendue…

5. Rendez les repas amusants : Qui a dit que nous ne pouvions pas jouer avec la nourriture ? Faire de petits personnages avec les légumes ou utiliser des emporte-pièces amusants pour découper les aliments peut encourager votre enfant à essayer de nouveaux plats.

Pour vous aider dans cette aventure, nos box "Les Petits Plats de Marius" sont là pour vous aider. Elles contiennent de délicieux ingrédients de saison, bio, accompagnés de recettes conçues pour éveiller les papilles de votre petit gourmet.

Rappelez-vous, la néophobie alimentaire est une étape naturelle de la diversification alimentaire. En étant patient, positif et en utilisant ces astuces, cette période peut se transformer en une aventure culinaire amusante et éducative. C'est le moment idéal pour partager des moments de complicité et de découverte avec votre enfant. Et qui sait ? Vous pourriez même découvrir un futur grand chef en herbe !

Comme Marius, chaque enfant est une petite graine de gourmet qui ne demande qu'à être arrosée et nourrie. Avec un peu d'amour, de patience et grâce à nos box "Les Petits Plats de Marius", chaque repas peut devenir une véritable fête pour les papilles. Chaque enfant est unique et avance à son propre rythme. La néophobie alimentaire n'est qu'une phase, et même si parfois, elle peut être un peu déroutante, elle finira par passer. 

Bon voyage culinaire, chers parents gourmets !

Vous avez des questions, posez les en commentaires et nous y répondrons avec plaisir !

Elodie Prattico

Diététicienne Nutritionniste

2 Commentaires

    • Julie

      Merci pour cet article sur la néophobie alimentaire ! Je suis Julie, maman de Léo, 3 ans, et on traverse une période difficile avec les repas. Il refuse catégoriquement de goûter de nouveaux aliments, même s'ils ressemblent à ce qu'il aime déjà. On a essayé de cuisiner ensemble, mais ça n'a pas vraiment marché. J'suis un peu découragée... Des conseils pour gérer ces moments ? Est-ce que je devrais insister pour qu'il goûte au moins une fois chaque nouvel aliment ? Merci pour votre aide !

    • Les Petits Plats de Marius

      Bonjour Julie, et merci pour votre commentaire. Il est normal de se sentir découragée face à la néophobie alimentaire de votre enfant, mais ne perdez pas espoir. Il est important de ne pas forcer Léo à manger, car cela pourrait renforcer sa réticence. Au lieu de cela, essayez de rendre les repas plus ludiques. Par exemple, vous pouvez créer des histoires autour des aliments ou organiser des « pique-niques » thématiques où il peut explorer de nouveaux aliments dans un cadre amusant et détendu. Il est également utile de continuer à proposer de nouveaux aliments sans pression. Même s'il refuse de les goûter, la simple exposition régulière peut progressivement réduire sa néophobie. Rappelez-vous que cette phase est temporaire et que les goûts de Léo évolueront avec le temps. Chez Les Petits Plats de Marius, nous comprenons ces défis et nous sommes là pour vous soutenir. Nos box offrent une variété d'aliments et de recettes qui peuvent aider à introduire de nouveaux goûts de manière ludique et sans pression. N'oubliez pas, chaque enfant est unique et avance à son rythme. Gardez une attitude positive et patiente, et les choses s'amélioreront progressivement. Bonne continuation dans cette aventure culinaire avec Léo !

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